Depuis l’entrée en vigueur du règlement européen eIDAS en juillet 2016, une signature électronique peut être « simple », « avancée » ou « qualifiée », et bénéficie du même statut et des mêmes effets juridiques que son équivalent manuscrit.
Source de gains de temps, de sécurité et de productivité pour les entreprises, la signature électronique peine pourtant à convaincre les professionnels. Selon une étude OpinionWay d’avril 2020, moins d’une entreprise de 500 salariés sur deux a recours à cette technologie, et seuls 8% des cadres y ont recours alors qu’ils sont 87% à devoir signer des documents administratifs et commerciaux plusieurs fois par semaine.
Malgré leurs qualités indéniables, les solutions de signature électronique de première génération ne fonctionnaient que sur des ordinateurs, avec des logiciels spécifiques. Mais la donne a changé et une nouvelle génération de solutions permet désormais de signer depuis un terminal aussi universel que le smartphone, adopté par 77% des Français, mais également via des solutions de messagerie instantanée, utilisée chaque jour … par plus de 23 millions de personnes !
La solution pour l’entreprise en télétravail
Avec la crise du Covid-19, des dizaines de millions de Français ont été confinés à leur domicile pendant deux mois, et la mise en place du télétravail – qui devrait se maintenir encore pendant les longs mois du déconfinement – a parfois désorganisé le management des entreprises. Avec la distanciation, les cadres dirigeants ne sont plus en mesure de signer le moindre document en papier : qu’il s’agisse d’une modeste note de frais ou du renouvellement d’un contrat stratégique avec son plus gros client.
Heureusement, la technologie de la signature électronique mobile permet de sécuriser les échanges entre les cadres dirigeants d’une entreprise mais également entre les cadres et leurs salariés, sans oublier entre ces salariés et les clients de l’entreprise.
Et le point commun de tous ces collaborateurs, qu’ils soient confinés à domicile, dans leur résidence secondaire, à leur bureau ou dans les transports, c’est qu’ils sont équipés d’un téléphone mobile, leur permettant de visualiser un document, d’être authentifié, de le signer voire d’être relancé d’un simple SMS.. en cas d’oubli. Les fichiers ou contrats, parfois stockés dans un coffre-fort numérique, sont alors munis d’un horodatage, sécurisés par un certificat et ainsi parfaitement uniques et valides.
Une solution pour sécuriser sa relation client
Si les entreprises peuvent comprendre les bénéfices d’une solution de signature électronique mobile dans leur relation avec leurs salariés, elles peuvent également en faire un atout pour leur relation client, notamment en mettant en avant sa dimension sanitaire.
Qu’elle soit simple, avancée ou qualifiée, la signature électronique mobile est par définition une mesure « barrière », puisqu’aucun document papier potentiellement porteur de virus ne circule. Et contrairement à ce que réclament parfois certains livreurs, en demandant une signature manuscrite sur l’écran tactile de leur tablette, la signature électronique mobile n’a pas besoin de signature manuscrite, et se fait sur l’écran de son propre smartphone, en réduisant d’autant les interactions sociales.
Sécurité des signatures, intégrité des données, traçabilité des échanges : la signature électronique avait beaucoup d’avantages. Mais dans ce « monde d’après » avec des millions de salariés et de consommateurs encore confinés, la signature électronique mobile est la seule à pouvoir conjuguer universalité et respect des normes sanitaires, et pourrait ainsi devenir indispensable aux entreprises souhaitant survivre au covid-19 et à ses conséquences.